Elvis F. O’Brien
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À coeur ouvert
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 |  Sujet: A quand notre évasion? || Juliett Longfellow  Ven 31 Déc - 3:45 | |
| Ouvrant les yeux, respiration saccadée, ce n'était qu'un rêve la réalité l'avait ramené, restant allongé dans son lit d'hôpital, tous ce blanc l'énervait, cette odeur, cette chambre, tout l'énervait il voulait simplement sortir, pouvoir courir de nouveau, rire et revoir ses amis, fumer aussi. Se malaxant les tempes de ses deux doigts, il serait incapable de s'enfuir pour cela il faut avoir la capacité de courir. Dans ses pensées, il n'avait même pas entendu l'infirmière rentrée, c'était la souriante et aimable, essayant d'être toujours rayonnante, gentille et qui parlait de cette manière qu'il l'énervait tant. C'était du coeur qu'il était malade, il n'était pas un débile-mentaux. « Bonjour. » Elvis ne pris pas la peine de lui répondre, il la laissa faire ce qu'elle avait à faire sans un mot, elle parlait seule en lui posant un tas de questions sans réponse. Elle s'éclipsa alors, ne restant pas plus longtemps dans la pièce qu'il ne fallait. Se redressant, il était encore bien plus de mauvaise humeur dû à ce rêve, celui où il était normal où il pouvait courir sans se soucier que son coeur le lâche, de pouvoir continuer à boire et danser sans jamais s'arrêter... Il ne pourrait plus jamais être un jeune de son âge, il ne sera que spectateur de ce qu'il faisait avant ou même il ne pourras jamais plus quitter les murs de cet hôpital, il pourrait y rester et ne plus jamais rouvrir les yeux. Sa vie ne s'accrochait qu'à un fil, même s'il avait un nouveau coeur il pourrait y rester.
Il finit par détourner le regard de son point invisible et le mit sur le plat infâme que l'infirmière lui avait apporté, c'était d'un si mauvais gout, la bonne nourriture lui manquait, il poussa négligemment le plateau de sa vue et surtout la brique de lait qui lui donnait l'envie de vomir, pourquoi lui avoir mis du lait? Ils voulaient sa mort ou croyaient simplement que c'était un mensonge qu'il était intolérant au lactose. Soupirant pour l'énième fois, ce n'était plus une vie qu'il menait mais, un enfer pourquoi ne pas le laisse profiter de ses derniers instants? Tout le monde meurt bien un jour, le laisser enfermer ici ne fait qu'assombrirai sa triste vie peut-être même les derniers instants. Il n'était pas encore sous assistance cardiaque, mais qui sait? Ca serait peut-être trop tardé, ce qu'il savait c'est qu'il ne pourrait jamais vivre sans un nouveau coeur, le sien est foutue... Posant une main à l'endroit ou battait son coeur, pourquoi cette merde lui était arrivée, il n'avait pas suffisamment de merde dans sa vie? Elle n'était pas assez médiocre pour qu'un problème se rajoute? Il aurait pu crever lorsque son père délivrait toute sa haine et son stress de la journée, excellent chirurgien mais mauvais père... Son coeur aurait pu lâcher à ce moment et il ne souffrirait pas comme maintenant, souffrance morale parfois physique, Elvis ne tiendra peut-être jamais jusqu'à l'hiver prochain. Un garçon si joyeux et dynamique le voilà incapable de faire un effort physique sans sentir son coeur faiblir et le lâche, palpitation, douleur...Son groupe sanguin n'aidera sans doute pas pour la greffe, il fait partie de ces personnes qui ont un groupe sanguin rare, jusqu'à il ne l'avait jamais connu jusqu'à ce qu'on lui annonce qu'il est du groupe sanguin AB-. En tout cas une chose certaine, Elvis n'était pas le fils du facteur ayant le même groupe sanguin de son père, celui-là le maudira jusqu'au bout, même jusqu'à sa mort. Cela ne lui allait pas de démoraliser jusqu'à ce jour il ne l'avait jamais fait, se levant de son lit avec nonchalance, il enfila alors un pantalon et se recouvrit de sa veste, il fallait qu'il marche un peu, rester enfermer ne lui allait pas et pourquoi pas boire quelque chose d'autre du lait, ils auraient bien pu lui mettre du lait, tiens il embêterait la prochaine infirmière avec cette remarquer, ou n'importe quelle autre personne d'ailleurs. Il était devenu comme ça un gamin chiant et arrogant comme s'il ne l'avait pas été déjà assez dans son adolescence. Caractère amplifier mais, il fallait le comprendre il a toujours haï les hôpitaux et le voilà enfermer. Il enfila ses chaussures et s'éclipsa de sa chambre, il ne savait pas s'il avait le droit mais son coeur lui permettait de marcher et de ce mouvoir lentement alors, il se permettait de s'éclipser de la sorte. « Jeune homme je peux vous demander ce que vous faites. » levant les yeux au ciel et soupirant. « Je vais aller me défoncer un peu ça vous dit de venir? » l'infirmière pouvait de grand yeux. « Si vous voulez je vous invite même à une partie de jambe en l'air, là tout de suite. » c'était la première qu'il la voyait, sans doute qu'il allait un peu la maltraiter. « Vous êtes même pas foutu à me donner le bon plateau, me donner une bouteille de lait c'est la mort assurez. » elle balbutiât « Je...je suis désolée.. Mais... »il allait encore continuer tout son petit charabia quand soudain, cette vilaine et hideuse infirmière pointa le bout de son nez, celle-là il l'aimait pas. Affichant une mimique à sa vue. « Mr O'Brien, vous ne pourriez pas éviter de nous embêter juste une minute. Le genre de patient que vous êtes est insupportable et je leur donne un coup de pied au cul. Filez dans votre chambre et fermez là. » Elvis la défia du regard puis fit quelques mimique tout en allant dans sa chambre « Grognasse » murmurât il, dans sa chambre il avait pris peine d'enlever ses chaussure et de s'asseoir péniblement dans son lit. « C'est bon je m'enfuirais pas. » elle tourna les talons et le brun n'avait pas hésité à l'insulter d'un geste. Prenant sur la table de nuit son mp4 pour combler ce silence et ce bruit de machine, posant son regard sur le ciel bleu, seul paysage que sa fenêtre montrait... Il avait envie de fumer tout simplement, sortir juste dans la cour et s'en griller une....Lâchant un soupire, lorsqu'il releva les yeux il se trouva face à un visage bien connu, voilà qu'il ne l'avait pas entendu arriver, c'était donc ça, cette voie de fond il y a quelques secondes. Il retira un écouteur de son oreille pour saluer la charmante jeune fille qui se trouvait face à lui, Juliet cette fille était extraordinaire et avait les mêmes plans d'évasions que lui. Même s'il ne la connaissait pas plus que cela, il savait pertinemment que c'était une personne qu'il ne fallait pas éviter et ni rater. Certains que s'il n'était pas à l'hôpital, les deux seraient comme deux vrais jeunes gens à s'amuser, à boire et à fumer. « Ju'!!! » posant son regard sur ce qu'elle tenait dans les mains, il lâcha un soupir en remarquant que c'était une brique de lait. « Tu disais? »
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