la vie est un mystère qu'il faut vivre. - billie

billie
petraeus-bethell

also known as black mamba

you're good as new
✂ âge : dix-neuf ans.
✂ date et lieu de naissance : trente décembre mille neuf cent quatre-vingt dix à Seattle.
✂ statut : célibataire.
✂ travail : étudiante en littérature anglaise mais a arrêté ses études à cause de son hospitalisation.
✂ groupe : patients.

lost amongst our winnings
J'ai eu le temps de faire une théorie sur l'hôpital. Oui, vous devez vous dire que ma vie doit être bien ennuyeuse. J'ai juste eu le temps de faire une théorie dont le sujet est l'hôpital cela aurait pu être sur un tout autre sujet il faut savoir à certains moments arrêté de poser des questions. J'ai mis cette théorie en place après quelques observations. Il y a plusieurs raisons qui puissent vous pousser à pénétrer dans un hôpital, j'en ai dénombré trois.

La première est telle que c'est votre lieu de travail et peu importe votre rôle dans cet hôpital lambda, vous y travaillez. A première vue, le premier jour de travail votre regard à du remarquer le décor, les murs, la peinture et tout le reste, oui, car vous deviez être probablement tendu peur des regards extérieurs, des jugements mais c'est tout à fait normal, mais avec les années vous avez su faire abstraction de ce décor, de ces regards extérieurs et des jugements oui, car après tant d'années de bon et loyaux services envers cet hôpital vous avez commencé à faire abstraction du décor jusqu'à arriver à un point où vous ne cherchez même pas à savoir ce qu'il y a autour de vous.

La deuxième est celle où vous venez dans cet hôpital peut être pour la première fois ou au contraire souvent pour rendre visite à des personnes appartenant à votre cercle familial ou amicale. Dans cette catégorie, il y a deux types de personnes : tout d'abord celle qui vient pour un heureux événement : des naissances notamment et l'autre pour un événement plutôt malheureux : soit parce qu'un membre de votre famille ou de vos amis (je me répète !) est contraint de rester à l'hôpital pour des raisons valables donné par ces médecins en blouse blanche. Généralement les personnes à qui vous rendez visite sont en fin de vie, une maladie inconnue (ça arrive), soit parce qu'il y a eu un accident, soit le cas du coma (y'en a pas mal) enfin nombreuses sont les raisons possibles pour justifier le fait de devoir revenir. Cette catégorie de personne commence à connaître quelques médecins, mais surtout la salle d'attente, cette salle neutre, froide (on s'y habitue à la longue du moins c'est ce que ma mère me dit) oui, car ma mère fait partie de la deuxième raison et dans la catégorie des événements malheureux (et c'est de ma faute) puis ces personnes connaissent également l'endroit où se trouve la machine à café ainsi que les prix correspondant aux divers choix qu'elle propose.

La troisième et dernière raison (voir ultime) est très simple parce que vous êtes tout simplement malade. Une raison tout à fait logique voir idiot à signaler car un hôpital sans patient cela ne sert à rien. Il y a également plusieurs catégories : ici il y a en un premier temps, les patients passagers c'est ceux qui auront la chance de passer quelques jours pas plus en ces lieux, vous voyez ceux qui ont une opération bénigne, il y a également les patients qui viennent se refaire le visage et tout ce qui s'en suis (d'ailleurs je trouve ces personnes détestables, ils vont bien pourquoi faire subir à son corps une opération qui ne sert à rien !), ce genre de personnes n'ont pas le temps de s'habituer aux murs blancs, non ils sont un peu comme la première raison, ils font abstractions (tant mieux pour eux !) Il y a ceux qui sont malades qui restent plusieurs mois, mais qui auront la chance de ne jamais revenir mise à part pour quelques examens de prévention. (eux, ils sont de la chance) ou qui viennent juste voir le médecin, le pédiatre enfin vous voyez les personnes qui vont juste connaître la salle d'attente, les numéro et les retards répétitifs. Puis il y a également, les femmes enceintes (elles sont si belles), elles ont le droit à une catégorie rien que pour elle, en même temps c'est si beau (et moi je n'aurais jamais la chance de pouvoir donner la vie !) Ensuite la dernière catégorie, c'est celle à laquelle j'appartiens. C'est tout simplement les personnes insoignables, ces personne dont personne ne sait réellement si elles pourront guérir un jour. Ces personnes -à se sont habitués au mur blanc, au couloir, à cette odeur si spéciale, à ses voisins de chambres, au va-et-viens des infirmières ainsi qu'à cette drôle d'impression d'être en prison n'étant pas libre de ses propres mouvements.

En ce qui me concerne, je suis dans ce cas-là. Je ne sais pas quand est-ce que j'aurais le droit de sortir un jour peut-être pour pouvoir profiter du soleil, de la pluie, de la neige. J'ai oublié certaines choses comme courir, mais ce n'est pas forcement le plus important. Au début, je détestais cet hôpital, cet hôpital qui n'apportait que malheur surtout lorsque je voyais ma mère inquiète, triste et exténuait par le travail essayant par tous les moyens pour payer mes médicaments. Pendant une certaine période, je m'y rendais deux fois par semaine généralement c'était le lundi ou le mardi pour faire mes examens puis le jeudi c'était le jour du verdict. Je n'aimais pas le jeudi, car je ne savais jamais ce qu'allait me dire. J'avais pris mes aises et généralement les infirmières me connaissaient. Cela fait maintenant six mois que je suis faite hospitaliser et je commence à en avoir marre, mais je commence à m'y habituer pour dire la vérité et puis même si ce n'est pas forcement autorisé, j'ai commencé à décorer ma chambre, car au bout de six mois c'est un peu comme si vous emménagiez dans un nouvel appartement. Finalement, au bout du compte, les infirmières deviennent un peu comme des mamans de substitution. Je n'aime pas cet hôpital parfois, car maman vient de moins en moins souvent et je me retrouve seule, mes amis ont bien d'autres choses à faire et certains sont partis à l'autre bout du pays.
answer to all your fears
FAMILLE ♦ à mes yeux, la famille représente uniquement ma mère et moi. Je n'ai jamais connu mon père ayant préféré quitter ma mère en apprenant qu'elle était enceinte, lorsque j'étais petite elle me faisait croire qu'il était à l'autre bout du monde tel un aventurier solitaire mais il s'est avéré que la vérité triomphe toujours. Personnellement, cela ne m'a jamais dérangé cette histoire sur mon père puisque je n'en ai pas physiquement parlant ni même sur les papiers. Je n'ai pas de père, point final. Depuis un an, maman s'est mariée avec un homme qui est officiellement mon beau-père, je ne l'apprécie peu mais c'est lui qui me permet d'avoir des soins à l'hôpital alors je ne peux pas non plus le détester. DANSE CLASSIQUE ♦ je n'en ai fait qu'une semaine mais j'ai toujours voulu en faire. Je trouve cela tellement magnifique mais avec mon problème cardiaque les docteurs ne m'ont pas donné l'autorisation de pratiquer du coup je me contente de regarder des ballets à la télévision ou si j'ai un peu de chance en vrai. TARANTINOetBURTON♦ j'aime beaucoup le cinéma, il faut dire que j'ai le temps de regarder la télévision à présent, cependant j'aime beaucoup Quentin Tarantino et j'ai une manie à dire toutes les répliques du film et parfois les musiques aussi, j'aurais pu faire actrice (rires) et je sais que cette manie peut être insupportable pour les autre mais en même temps il ne faut pas me mettre devant Kill Bill ou autre chose. En ce qui concerne Tim Burton, je porte tout autant d'amour envers son travail, j'aime tout simplement. BLACK MAMBA ♦ c'est le personnage de la marié dans Kill Bill via Beatrix Kiddo. C'est mon surnom à l'hôpital car pendant des semaines (genre un ou deux mois), je regardais Kill Bill en boucle et lors des examens je chantais la bo du coup ils n'ont rien trouver d'autre que de me surnommer Black Mamba ce qui est assez drôle à vrai dire. LITTÉRATURE ♦ faute de ne pas pouvoir faire du sport, je me suis réfugiée dans la lecture et c'est très jeune que j'ai commencé à m'intéresser de très près à la littérature anglais : Shakespeare, Defoe, Austen, Christie... d'ailleurs j'avais décidé de faire des études dans ce domaine mais bon j'ai dû arrêter mais ce n'est pas grave. J'aime beaucoup lire au final c'est ce qu'il faut retenir. JEUX OLYMPIQUES ♦ J'adore regarder les jeux olympiques, c'est un peu comme un rituel avec ma maman aussi bien ceux d'hiver que ceux d'été et puis cela compense mon incapacité à faire du sport. CARACTÈRE ♦ ... INDE ♦ mon nouveau délire en ce moment, c'est l'Inde et Mahatma Gandhi et ma dernière obsession c'est de vouloir aller visiter le Taj Mahal alors du coup sur les murs, il y quelques photos du Taj Mahal, c'est assez drôle RÊVE ♦ mon seul souhait pour l'instant, c'est d'avoir une greffe. Je suis atteinte du syndrome d'eisenmenger et c'est ce qu'on m'a proposé en vue de mon état lorsque je suis rentrée il y a six mois à l'hôpital. AB- ♦ c'est mon groupe sanguin qui est rare dans la population c'est ce que les médecins ont dit à maman lorsque j'étais petite et aussi lorsqu'on a parlé de ma possible greffe. SYNDROME D'EISENMENGER ♦ je suis atteinte de ce syndrome depuis que je suis enfant, enfin non depuis toujours en réalité. C'est une hypertension artérielle pulmonaire dû à une malformation du cœur et pour faire simple c'est une maladie vasculaire touchant l'arbre pulmonaire. A cause de ce syndrome, lorsque j'étais enfant j'ai eu des insuffisances cardiaques puis maintenant j'ai souvent des maux de tête, des difficultés à respirer, ainsi que de gros coups de fatigues, parfois ma peau devient bleu, des vertiges, des syncope. Je dois prendre de nombreux médicaments pour traîtrer les divers risques. Je vivais correctement jusqu'à ce que je fasse un AVC, il y a six mois.

lining up to inspect you
Billie était vêtue d'une robe fleurie laissant apparaître ses bras, des bras avec des marques bleues comme si elle s'était cogné ou qu'on l'avait battu. Elle s'était habituée à ce que les gens remarquent ses « bleus » mais elle ne prenait pas le temps d'expliquer aux gens comment elle s'était fait ça parce que cela lui prendrait bien trop de temps d'expliquer à toutes ces personnes qui la regardait étrangement. Billie n'était pas très sociable, assez discrète de nature. Elle descendait les marches de l'université d'où elle venait de finir les cours. Elle avait convenu avec sa mère de se retrouver au parking car elle devait absolument passer à la pharmacie pour prendre ses médicaments qui lui étaient devenus particulièrement vital. « Hé, Billie ! » Billie se retourna et vit Nate qui était dans sa classe de littérature anglaise. « Dis, on fait comment pour l'exposé vu que tu vis pas sur le campus. » Billie ne vivait pas sur le campus par choix personnel, elle préférait que sa mère soit près d'elle au cas où il lui arrive quelque chose, elle seule sait comment réagir s'il lui arrivait quelque chose ainsi tous les jours, sa mère venait la chercher, car elle n'avait pas son permis et puis sa mère était beaucoup trop anxieuse pour pouvoir lui laisser prendre le volant. « Écoutes, Nate si tu veux on peut... on peut. » Billie avait un soudain blocage l'empêchant de pouvoir finir sa phrase. « Ca va pas ? » « Chercher... chercher maman... voiture.... Rouge.... Parking. » Nate la regarda étrangement ne semblant pas réagir très rapidement à ce qu'elle venait de lui dire du moins aux mots qu'elle venait de prononcer très difficilement. Billie fut pris de violents maux de tête d'une intensité au-dessus de ceux qu'elle avait habituellement dont elle savait parfaitement géré la douleur mais c'était une douleur différente, différente des autres jours, une douleur qu'elle n'avait jamais eue auparavant. Nate était toujours planté là comme un débile, oui si elle auvait pu elle lui aurait crié dessus lui demandant de se bouger les fesses, car elle n'était vraiment pas bien du tout et que cela craignait grave, mais elle ne pouvait pas, elle n'arrivait pas à aligner deux mots ni même sortir un son de sa pauvre bouche. Billie essayait de rester calme, mais la vision de Nate restant planté devant elle et ses maux de tête violents commençait à l'inquiéter. Une inquiétude traduit pas un stress rapide, un stress qui n'était pas bon pour son coeur et elle le savait. Pendant un moment, elle essayait de faire des séances de yoga pour apprendre à se détendre, mais il y avait encore du travail à faire sur soi. Billie avait de beaux yeux vert, elle portait des lunettes, car elle était myope comme une taupe, mais par soucis d'esthétique, elle avait opté pour des lentilles. Elle portait ses lentilles, mais sa vision devenait flou petit à petit.Elle n’arrivait pas à distinguer ce qui l’entourait, elle n’arrivait plus à distinguer le visage de Nate, même pas une petite forme. Elle ne voyait plus rien. Elle aurait été totalement incapable de dire si elle avait les yeux ouverts ou fermés. Nate lui toucha l’épaule la secouant un peu mais Billie ne sentait plus rien dans son bras gauche. Soudainement, Billie perdit l’équilibre et tomba au sol sur les dernières marches de l’escalier se cognant la tête contre le sol malgré l’essai raté de Nate pour la retenir. Billie faisait un AVC ; un accident vasculaire cérébrale. Billie était inconsciente et sa chute avait commencé à rassembler quelques élèves autour d’elle. La plupart de la connaissait peu voir pas du tout. Nate eu le reflexe de fouiller dans son sac à la recherche de son téléphone portable, il était devenu blanc, inquiet, stressé. Il regardait les gens qui entouraient Billie cherchant une personne qui pourrait l'aider mais personne ne semblait désirer lui venir en aide. Il tapa à toute vitesse tremblant le 911 « Allô, venez vite, elle est tombée dans les paumes, elle arrivait plus à parler, elle voyait plus rien. L’université de Seattle. » Après avoir raccroché, il chercha rapidement le numéro de la mère de Billie qui devait sûrement être inquiète. « Oui, Billie a eu un problème. » La mère de Billie apparue dans les secondes qui suivirent à toute allure. Elle poussa les personnes avides de curiosité. « Poussez-vous, partez, il n’y a rien à voir. » Elle vit sa fille à terre. « Billie ! » cria-t-elle.

knocking now upon your door
Moi c'est pseudo. Le sex symbol sur mon avatar c'est prénom nom, et c'est un personnage inventé/prédéfini/scénario. Je me dois de remercier pseudo pour l'illustration de ma présentation, et nom du site/pseudo pour m'avoir fait découvrir Dying on a table. Un dernier mot avant de clore le sujet : Mot de la fin.