« Paz ? Comme les bonbons ? - Non, c'est Pez les bonbons... »

paz doherty
Who'd you kill ? - Nobody, but it's not even lunch.

also known as "Cariña"

you're good as new

✂ âge : 26 ans
✂ date et lieu de naissance : 14 mai 1984, Chicago
✂ statut : Célibataire
✂ travail : Interne
✂ groupe : Résidents et internes

lost amongst our winnings

L'hôpital... Je pourrais dire que j'apprécie y passer du temps. Je trouve ça tellement passionnant. Intéressée je le suis, et investis tout autant. En même temps, cela semble normal. Sinon pourquoi serais-je ici, à courir dans tous les sens dans les grands couloirs blancs et monotones de l'établissement ? Se trouver en plein cœur de cette organisation s'avère parfois pesant. Les services sont tous différents et je dois reconnaître que je m'y sens plus ou moins à mon aise. Je reste assez objective cependant, me disant que c'est en découvrant un maximum de choses que je pourrais être sûre de mon choix futur concernant ma carrière. Si carrière il y a... L'hôpital me fait douter de mes compétences. L'action m'amène à me poser des questions qui lors des années de prépa' n'avaient jamais traversées mon esprit. Enfin je me sens dans mon élément et je sais que je suis ici pour quelque chose, que je peux atteindre mon objectif et réussir où d'autres se sont lamentablement vautrés.

answer to all your fears

Me décrire n'est pas une mince affaire, et à vrai dire on pourrait passer un bon moment sur mon cas. Mon sale caractère est pour ainsi dire indéniable. Le cacher m'est impossible tant je suis spontanée et impulsive. Je réagis au quart de tour, m'emballant pour un rien et supportant très rarement qu'on aille à mon encontre. Alors ça fait parfois des étincelles ! Déterminée, je me montre parfois calculatrice. Je me donne les moyens d'obtenir ce que je veux, qu'importe le moyen en question... Après tout, la vie ne jamais vraiment fait de cadeau, je ne vais pas faire de fleur au reste du monde. Ca peut paraître bien égoïste, mais il ne faut pas croire que je suis une petite fille capricieuse, qui tape du pied lorsqu'elle n'a pas ce qu'elle désire. Je sais ce que représente le travail et le mérite. Je fais juste en sorte que les bonnes perches soit à ma disposition au bon moment pour me faciliter la tâche. Qui ne le ferait pas à ma place ? Dynamique, je suis une véritable pile électrique, au large sourire et au rire communicatif. Je ne pense pas être quelqu'un de foncièrement désagréable ou mauvaise. Je ne suis pas un ange, ni même une sainte, c'est vrai... Doit-on me juger et me lancer la pierre ? Oh que non ! Je suis simplement quelqu'un de franc, ce qui déplait de plus en plus de nos jours, dans ce bas monde d'hypocrites et de faux-culs. De ce côté-la, je me veux assez observatrice et je repère très souvent ceux qui le sont ou non. Ces derniers sont de plus en plus rares, de ce fait je fais en sorte de les garder dans mon petit réseau social. Sous mes airs de petit diable, je n'en suis pas moins quelqu'un de sympa. Je prends le temps de rire, de m'amuser, de blaguer... Je suis d'ailleurs très taquine et je plaisante d'un rien. Jouant de mes charmes, je fais en sorte de me valoriser lorsque cela est nécessaire et ma minutie me vaut d'excellents résultats. Je suis assez fière de ce que je suis, et je suis prête à tout pour qu'on le soit tout autant autour de moi. Même si j'ai de gros doutes là-dessus... Enfin ça, ça reste entre nous !

knocking now upon your door

Moi c'est Lillix. Le sex symbol sur mon avatar c'est Mila Kunis, et c'est un prédéfini. Je me dois de remercier eum... tumblr pour l'illustration de ma présentation, et Bazzart pour m'avoir fait découvrir Dying on a table. Un dernier mot avant de clore le sujet : Le forum m'a tapé dans l'oeil -heureusement je n'ai pas de séquelles !- j'espère qu'il va durer ! .

lining up to inspect you

On toqua à la porte du bureau. Trois petits coups, puis la secrétaire me fit entrer, me présentant comme un nouveau patient. La psychologue releva la tête de ses papiers et fut assez surprise de me voir ici. « Bonjour...
- Bonjour Mademoiselle.. Smith ? -demanda-t-elle en jetant un coup d'oeil à son carnet de rendez-vous. - C'est la première fois qu'on me la fait celle-là ! » Un peu gêné, je ne pu m'empêcher de rire doucement et surtout nerveusement. Je me frottai la nuque, et m'expliquai.
« Pour tout avouer, je ne sais pas vraiment ce qui m'a pris de changer de nom... Bref ! Je voulais m'excuser pour l'autre fois et...
- Ce n'est pas grave, j'ai l'habitude. Vous venez seulement pour ça ?
- A vrai dire... Non. On peut...? » -demandai-je désignant le sofa d'un signe de tête. La psychologue approuva d'un léger sourire.
« Bon et bien commençons par le début... Parlez-moi de votre enfance. »

FLASH BACK
« Les garçons... C'est nul !
- Tu ne diras pas toujours ça ma puce... » -répliqua la mère de Paz d'une voix douce, tout en passant sa main dans ses cheveux bruns, lui adressant un ravissant et tendre sourire. Voir sa petite chérie déclarer si spontanément et franchement que la gent masculine de son âge ne valait pas grand chose la faisait forcément sourire, puisqu'elle se doutait déjà que plus tard il en serait autrement, et qu'elle allait courir après ces jeunes hommes ! Elle en avait déjà le tempérament : une vrai petite chipie avec un sourire de petit diablotin.
« Ils ne sont pas drôles...
- Promet-moi que tu seras gentille avec la petit Thomas, qui vient dîner ce soir avec ses parents à la maison...
- J'suis obligée ? Bon ok... Je serais sage. » Elle haussa les épaules, bien résolue à faire un effort pour sa mère adorée. Elle ne pouvait pas lui dire non ; comme si sa voix chantante, avec ce doux accent espagnol avait raison de son comportement de petit tyran, l'apaisant et la rendant aussi douce qu'un agneaux. Paz partageait cette complicité avec sa mère, depuis toujours. Sur le chemin de la maison, ayant terminé sa journée d'école, elle lui racontait ce qu'elle avait fait, sans oublié son agacement envers ses petits camarades de classe... Elle savourait la petite brioche qu'elle lui avait apporté.
« J'te jure... Les garçons... C'est archi-méga-nul ! J'aurais jamais d'amoureux !
Oh... Et si je souhaite avoir des petits enfants ? Je ferais comment ?
Bah désolé... Tu n'en auras pas, parce que...
Mais regarde, tes frères sont gentils pourtant...
J'en ai trop... Et de toute façon les...
Oui, je sais. Les garçons, c'est nul ! »
Bah c'est qu'elle comprenait vite la petite mamma !
FIN FLASH BACK

Elle prenait peu de notes... Il faut dire que j'avais eu une enfance des plus normales, posées et équilibrées. 4ème enfants sur une fratrie de neuf au total, voilà la seule originalité de mon foyer. La suite l'intéressait davantage.
« Et après ? En grandissant ?
- Oh... Après... On va dire que j'ai changé... Ouais, c'est ça... J'ai "changé". »
Je fixais le plafond, me replongeant dans mes souvenirs.

FLASH BACK
En effet, Paz n'a pas toujours dit que les mecs étaient nazes. Au contraire même, elle a finit par les apprécier, et s'y intéresser de très près. Désormais, elle les taquinait avec plus de subtilité, et s'amusait à les charmer. C'était bien plus sympa de les voir rougir, que ce souvenir lointain de ces gamine débiles, ne pensant qu'à une chose : tirer comme des malades sur ses nattes. Et je suis sûre qu'à cette époque, si on leur avait demandé ce qu'ils en pensaient, ils auraient simplement répondu qu'ils avaient fait leur devoir de gosse, qui leur avait rendu service, car ses cheveux étaient moches ainsi coiffés. Oui, l'adolescence ça ne pardonne pas, et à cet âge on ne mâche pas vraiment ses mots. Pourtant elle n'était pas non plus comparable à ces filles superficielles à souhait et très peu fréquentables, je m'enfoutistes comme pas deux, et dévergondées... Non, elle avait conserver les bases de son éducation, sachant pertinemment qu'au moindre gros écart de conduite son père serait là pour la recadrer et l a remettre sur le bon chemin. Il était là que pour ça et rien d'autre d'après ses propres mots, donc forcément... La complicité avec sa mère était toujours de mises, à son plus grand bonheur. Cependant la jeune femme avait eu besoin de se constituer une petite bulle, dans laquelle elle pouvait se retrouver seule quand elle en avait besoin, et ce seul moyen demeurait dans un recule pris vis-à-vis de la famille. Elle vivait et évoluait dans un univers fait d'images, de photographie, et de danse, une véritable passion. D'ailleurs elle se rendait souvent au cours de sa tante, professeur de salsa, bien que le classique l'ai toujours plus attiré. Quand on demandait à ses amis ce qu'ils pensaient d'elle ça pouvait donner : « Paz ? Elle va épouser des chaussons de danse.! Ou un bouquin...! Certains son accroc à la clope, d'autres au chocolat... Elle, il faut ajouter à cela les sensations fortes, l'adrénaline, chacun son truc ! » Ou encore : « Oh elle est trop... Enfin trop... Et puis juste super... Je ne trouve pas les mots, mais en tout cas je craque ! » et pour finir, car elle n'avait pas que des amis : « Elle ? Cette petite écervelée ? Je suis sûre qu'elle deale ! Non mais vous avez vu le nombre de frères et soeurs qu'elle a ?! Ses parents sont de vrais lapins ! Elle doit bien les aider à sa manière... Tss ! » Sympa, non ? C'était peut-être pour ça qu'elle s'était planquer derrière un sourire charmeur et une carapace au top !
FIN FLASH BACK

« Vous aimiez la danse... Comment en êtes-vous arrivé ici ? Interne, pour devenir médecin, c'est loin des ballets...
- Le corps humain est semblable à une chorégraphie. Le coeur donne le tempo, il est alimenté, et j'en passe... Je ne sais plus comment ça s'est passé. Ça a simplement été une sorte de révélation. Je voulais avoir une belle et grande carrière. J'avais envisagé plusieurs options, comme avocat par exemple. Je cherchais plus à faire la fierté de mes parents, pour attirer leur attention. C'est toujours le cas je pense...
- Et vous vous en sortez ? »

FLASH BACK
« Bouge-toi Buzz... » Lui donnant un coup d'épaule, Paz passa à côté de la rouquine en question. L'amabilité n'était toujours pas de mise à son égard, et la brunette semblait avoir ses raisons. La toisant de la tête aux pieds, elle fit mine d'esquisser un sourire en coin, un brin moqueur, dans le simple but de la mettre mal à l'aise et qu'elle se remette en question en s'interrogeant sur les raisons d'une telle réaction la concernant. L'art de la manipulation se voulait subtile, et selon Paz la base était le théâtre. Un bon comédien était un bon manipulateur. Ainsi, il se jouait de la réalité et la modelait comme bon lui semblait. Avec la dénommée Woody, elle s'amusait, il n'y avait rien à redire là-dessus. Pire encore, certains allaient même jusqu'à dire qu'elle la martyrisait. Oh ! Pauvre petite fille ! Savait-elle au moins ce que c'était d'être traité en martyre ? Elle en doutait fortement ! Sous ces petites tâches de rousseurs et ce teint pâle de parfaite poupée, il ne devait pas y avoir de grandes souffrances... Mais passons. Lui prenant un dossier des mains, elle lui lança sur un ton faussement enjoué et gentil : « Je vais remplir cette paperasse à ta place... Tu pourras t'occuper de la chambre 128. » Avec hésitation, Woody accepta. En même temps, avait-elle réellement le choix ? Avec Paz, pas sûr, non. La chambre donnait juste en fasse du comptoir administratif, de quoi offrir en soit un magnifique spectacle aux divers employés présents dans le couloir. A peine Woody eut-elle passé le seuil de la porte qu'elle s'exclama de surprise et qu'un énorme boucan se fit entendre. « Ah ça... Ca devait être la plante verte... Ou le plateau repas de Mr. Timberd. -commenta Paz, avec un sourire aux coins des lèvres. - J'aurais peut-être dû lui dire que le patient avait la désagréable manie de bouger tout le mobilier de la chambre et que la porte était coincée... Oup's ! »
FIN FLASH BACK

« Je n'ai pas à me plaindre... »