So raise your glass, if you are wrong in all the right ways ϟ BONES

Bonnie "Bones" Sweaftons
We are young, we are strong, we’re not looking for where we belong. We’re not cool, we are free, and we’re running with blood on our knees. We could rule the world, on a silver platter, from the wrong to the right light, to an open stream with a crash and burn. We could make it better turn it upside down just you and me. We are the dream, no other way to be.

also known as Bones

you're good as new

✂ âge : Vingt-ans
✂ date et lieu de naissance : 14 juin 1990, Arizona
✂ statut : Célibataire
✂ travail : Aucun, héritière
✂ groupe : Patients

lost amongst our winnings

« Cet endroit est comme une prison pour moi. Un lieu maléfique qui m’empêche de vivre et qui pourtant tente de me sauver jour après jour d’une mort certaine. Il y a encore quelques mois, je croquais la vie à pleine dent en compagnie de mes proches sans attendre un quelconque malheur qui briserait ma petite routine absolument parfaite. L’hôpital, ce n’était pas vraiment un lieu que je connaissais particulièrement vu que j’avais la chance d’être en bonne santé depuis ma naissance. Mes rares apparitions dans un tel endroit était sans doute dû à des amies qui venaient d’avoir un bébé ou tout simplement pour rendre visite à des proches qui avaient eu un petit accident plus ou moins grave. Mais, pour moi, l’hôpital n’avait rien d’effrayant, ni même d’un enfer où l’on souffrait chaque secondes. Lorsque je regardais des séries médicales pour passer le temps. J’avais tendance à rire en voyant des scènes qui semblaient bien trop exagères vu les maladies des patients. Comment pouvait-on croire ce genre de série ? Les médecins n’avaient rien de dieu grec, les infirmières ne s’envoyaient pas en l’air avec tout les titulaires et la plupart des patients ne restaient pas en vie, malgré les efforts des médecins. Je m’amusais en regardant des séries bien trop utopique en pensant que je ne vivrais sans doute jamais les couloirs d’un hôpital ou même d’une chambre qui serait ma seule et unique demeure pendant des mois. Aujourd’hui, je n’ose plus regarder les séries médicales pour une seule et unique raison : je vis dans ce genre de série tous les jours de mon existence. Comment ai-je pu finir dans ce lit, connaître le personnel par cœur et connaître absolument tout les recoins de cet hôpital ? Le cancer est arrivé sans prévenir en me privant de ma vie de petite héritière absolument parfaite à mes yeux. Pourquoi suis-je condamnée à rester dans ce lit en suivant mon traitement qui ronge mon corps petit à petit ? Aujourd’hui, cet hôpital représente une partie de ma vie. Dix mois à attendre que ce cancer disparaisse complètement de mon organisme et toujours rien, seulement la sensation qu’on finira par mourir dans ce lit qui sera peut-être le témoin de notre dernier souffle. »

answer to all your fears

« Certaines personnes aiment dire que je suis loin d’être une jeune femme facile, à cause de mon caractère qui doit être dur à gérer pour les inconnus tel que le personnel de l’hôpital ou les gens qui ont eu la chance de me côtoyer, par exemple. Je ne sais pas vraiment sur quoi ils peuvent se baser pour avoir une telle vision de moi-même alors qu’ils ne me connaissent absolument pas, au final. Je montre ce que j’ai envie de montrer aux personnes qui m’entourent. On pourrait voir ça comme de l’arrogance, et quelque part, je pense qu’ils n’ont pas complètement tord. J’ai toujours voulu montrer une image parfaite de moi-même aux autres, au point de devenir presque une personne froide, hautaine et qui n’aimait pas la compagnie de certaines personnes, comme des hommes pauvres, pour une raison que j’ai longtemps ignorée. Je voulais sans doute avoir un avenir brillant comme mes parents en ayant un époux aussi parfait que moi. Suis-je égocentrique ? Légèrement, mais comment faire autrement ? Même en étant malade, je me trouvais sublime et complètement parfaite face à des patientes qui se laissaient aller à cause du cancer. Je refusais de voir mon corps pourrir d’une certaine façon. Certes, je dois me résigner face à mon cancer, mais qu’importe ! Je dois me montrer forte pour moi et pour mes proches. J’ai longtemps cru que l’argent était quelque chose d’essentiel à mon existence. J’étais du genre pourrie-gâtée et cela me convenait parfaitement. Je ne voyais pas qu’il y avait plus important que ce bien matériel… Aujourd’hui, je me rends compte qu’il y a tellement plus à recevoir dans la vie. Les gens ont une image tellement fausse de moi ce qui est un avantage comme un inconvénient. Au final, je suis une jeune femme généreuse qui n’a pas peur de la mort, mais qui aimerait guérir quand même. Ma mort pourrait peut-être permettre de faire une grande découverte médicale et sauver des millions de gens d’un destin bien trop cruel. J’aime croire que j’ai une certaine capacité d’adaptation. Je suis une sorte de caméléon qui s’habitude à n’importe quel situation, ou personne. Ainsi, il est difficile de me cerner, de me comprendre réellement ou même d’avoir confiance en moi. Je représente aussi bien un ange comme un démon ce qui est assez troublant. Des fois, on doit me prendre pour une folle furieuse qui crie pour un rien juste parce qu’elle n’a pas eu assez d’eau alors que d’autres fois, j’aime parler au personnel de la pluie et du beau temps avant de repartir dans ma crise existentielle. Je suis peut-être un peu étrange sur les bords ou j’adore tout simplement recevoir un maximum d’attention, à voir… »

knocking now upon your door

Moi c'est Zara✿Folky . Le sex symbol sur mon avatar c'est Emma Watson, et c'est un personnage prédéfini. Je me dois de remercier tumblr pour l'illustration de ma présentation, et Bazzart pour m'avoir fait découvrir Dying on a table. Un dernier mot avant de clore le sujet : comment dire ? Je suis complètement in love du forum ? En plus, les gens sont vraiment super dans le coin, un peu comme moi, j'ai envie de dire (a) La grosse tête, non pas du tout, juste réaliste. J'espère que ce forum aura une longue vie dans le monde du rpg :DDD .

lining up to inspect you

« Mademoiselle Sweaftons, il faut parler pour que je puisse comprendre votre état d’esprit. Vous me comprenez ? » Avais-je vraiment besoin d’une stupide thérapie avec un vieux sénile qui se fichait pas mal de ce que je pouvais ressentir ? Après tout, le temps c’était de l’argent pour lui alors qu’importe que je sois mourante ou simplement un peu dépressive. Je n’avais toujours pas compris pourquoi je me trouvais dans cette pièce avec cet homme qui voulait entendre mon histoire en notant je ne sais quoi sur son carnet en hochant la tête de haut en bas sans raison. Finalement, il avait peut-être besoin d’une consultation lui aussi ? J’acceptais enfin ma maladie alors pourquoi devrais-je rester assise sagement sur ce divan en essayant de me convaincre que cela ne pouvais pas me faire de mal ? « Le problème, c’est que je n’ai rien à vous dire. » Les choses étaient claires pour moi, mais certainement pas pour mes proches qui ne me reconnaissaient plus vraiment depuis l’annonce de ma maladie. Évidement, ma réaction fut sans doute inattendue et complètement stupide. J’avais sans doute dû mal à digérer le fait que cela m’arrivait sans prévenir et surtout sans raison. Pourquoi moi et pas une autre ? Cet homme ne pourrait certainement pas m’aider pour trouver des raisons à ce genre de question. Alors je disais que le chèque qu’il recevrait plus tard de la part de mes parents, serait tout simplement de l’argent jeter par les fenêtres. Je regardais l’aquarium qui se trouvait en face de moi comme une enfant qui n’avait jamais vu des poissons de sa vie en se disant que cette heure allait sans doute être très ennuyeuse. « Vous pourriez commencer par le début, en me racontant votre enfance, par exemple. » Qu’est ce que je pourrais lui dire ? Mon enfance était sans doute la plus merveilleuse partie de mon existence. J’avais eu la chance de voir le jour dans une famille très aisée qui avait toujours voulu me gâter vu que j’étais fille unique pour mon plus grand bonheur. Je n’avais aucun problème de santé à l’époque et j’adorais courir dans la neige en compagnie de mon chien, le jour de noël avant de prendre une boisson chaude devant la cheminée avec mon père qui brulait des chamallows, pendant que ma mère finissait de faire des gâteaux. Je gardais des souvenirs merveilleux de ma petite enfance, surtout à l’approche de noël, certainement parce que mes parents s’autorisaient quelques jours de congés ce qui était finalement très rare. « Enfance heureuse, famille aimante, et petite fille en pleine forme. Fin du chapitre, on passe au suivant ? » Mon adolescence fut une période plus complexe pour mes parents mais tellement amusante pour moi. Je voulais toujours tenter le diable en faisant des expériences plus ou moins dangereuses afin de ressentir l’adrénaline envahir mon corps ou pour attirer l’attention des autres, à voir. Je n’ai jamais eu de gros problèmes malgré mon côté aventurière, complètement folle. Mon éducation semblait irréprochable en dehors de ça pour mes parents qui ne voyaient finalement qu’une partie de mon véritable visage. J’ai eu l’occasion de sortir avec quelques garçons et perdre ma virginité avec un jeune homme qui était fou amoureux de moi à l’époque. Enfin, c’est ce qu’il disait vu qu’il avait fini par disparaitre de ma vie après quelques nuits ensemble. Finalement, je n’avais jamais eu la chance d’être amoureuse d’un homme car dès mes vingt ans, je me retrouvais coincé dans un lit d’hôpital. « Nous n’allons pas perdre notre temps. C’était juste pour détendre l’atmosphère. Et si tu me parlais de ton cancer ? » Certainement le plus dur combat de toute ma vie qui durait depuis plus de dix mois, malheureusement. Que pourrais-je lui dire sur cette maladie ? Je me sentais comme une pauvre fille qui ne savait plus quoi faire et qui était déjà tellement fatiguée par toute cette mascarade. Il n’y avait rien à dire, seulement se taire et se battre afin de survivre pour pouvoir dire : j’ai réussi à m’en sortir alors pourquoi pas vous ? J’aimerais arriver à cette étape en évitant les traitements et les regards de mes proches qui montraient seulement une grande compassion comme si j’allais mourir d’une minute à l’autre. « Le cancer, c’est une maladie qui me tue à petit feu. Je hais ce maudit cancer qui gâche ma vie. C’est tout, il n’y a rien à ajouter à ça. Vous voulez analyser quoi ? Le fait que je souffre ? Et bien, je le savais déjà. » A l’annoncer de mon cancer, j’avais très mal réagi. Aujourd’hui, je le supporte sans vraiment le digérer complètement. Je voudrais vivre et dire que j’ai combattue la maladie du début à la fin pour continuer de vivre avec mes proches. Mais finalement, mon avenir est tellement flou même pour mes médecins. La chimiothérapie semblait être une arme fatale contre mon cancer, mais tellement épuisante pour mon organisme que j’avais même dû mal à répondre aux questions des personnes autour de moi. A présent, je fais partie du petit groupe à être sous traitement expérimental. C’est risqué, mais beaucoup mieux pour moi. Alors pourquoi devrais-je refuser une telle expérience ? Après tout, qu’est ce que je risque ? La mort ? Chaque jour, je risque de rendre mon dernier souffle, alors autant choisir une façon plus douce de vivre les derniers moments de ma vie, non ? « Vous méritez de vivre, et vous le savez. Je veux simplement vous aider à mieux gérer cette situation. Je suis de votre côté. » Et pour une fois, j'avais la sensation que quelqu'un avait compris les enjeux de mon combat, la vie ou la mort.

EMMA LA FEMME DE MA VIE
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