SIENNA L. FAWKES | i had a dream

sienna lauraly fawkes

also known as Sissi ... ou Dr. Princess
=> 'faut pas rigoler avec le surnom !

you're good as new

✂ âge : 29 ans
✂ date et lieu de naissance : 19 octobre 1981, Seattle, Washington.
✂ statut : célibataire … malheureusement
✂ travail : Chirurgien pédiatre (avec une spécialisation en néonatalogie)
✂ groupe : Médecins titulaires

lost amongst our winnings

J’adore mon boulot. Vraiment, sérieusement. Je prends à cœur ce que je fais et l’idée de passer des journées entières dans cet hôpital ne me dérange pas. Je sais que je sers à quelque chose, quand je suis ici. J’ai choisi ce boulot parce que c’est ce qui correspondait le plus à ce que je voulais faire de ma vie : sauver des gens, m’occuper d’enfants, m’assurer qu’ils ne soient pas malade. J’ai vu l’un de mes frères tomber gravement malade quand il était enfant et j’avais tant pris soin de lui qu’il était logique que je me retrouve dans cette branche. Vouloir m’occuper des autres avant de m’assurer de mon propre bien. C’est une caractéristique pour être médecin, non ? J’aime marcher le long des couloirs de cet hôpital, discuter avec mes patients et m’assurer que tout le monde aille bien. De plus, la légèreté et l’innocence des enfants me permettent d’éloigner mes peines et de voir la vie d’un meilleur œil. Ils ont réponses à tout, les enfants. Ils savent quoi dire pour te faire rire ou simplement sourire. Ils allègent les atmosphères stressantes et sont de petites sources de bonheur. C’est pourquoi je suis là. Pour empêcher ces petits bonheurs miniatures de disparaitre de cette planète. Nous avons besoin d’eux pour aider à un monde meilleur, à mon avis. Je veux éviter aux parents de perdre leur source de joie, aux frères et sœurs de perdre leur compagnon de jeu. C’est ce qui me pousse à venir tous les jours au travail.

Je suis du type à pouvoir passer des heures dans ce bâtiment sans remarquer que le soleil s’est couché, parfois même, qu’il a eut le temps de se relever. J’ai une vie à l’extérieur, mais je me sens bien ici. Je sais que, de toute manière, personne ne m’attends à la maison. Pas de copain, ni même d’enfants. Travailler comme une forcenée ne me fera certainement pas rencontrer la bonne personne mais, du moins, côtoyer ces petits me donnent une petite parcelle du bonheur des enfants … pour ensuite me rappeler que je suis seule et que je veux mon bébé à moi. Mon bonheur à moi. J’apprécie rester sur mon étage, car l’idée de devoir emmener un enfant au bloc est toujours difficile, bien que je m’adapte à ce stress en me disant qu’en étant chirurgienne, je peux faire tout ce qu’il m’est possible pour sauver cette petite vie. De toute manière, je me sens bien plus à ma place à cet étage, plus qu’aux autres où j’ai la chance de pouvoir croiser ce très cher Dimitri en train de draguer avec tout ce qui bouge … alors que ça déjà été moi, face à lui, à craquer pour son sourire et ses beaux yeux.

answer to all your fears

DR. PRINCESS – Le moment où ce surnom m’a été assigné est moins précis, ni même qui a osé m’appeler de cette manière en premier. Du moins, il date de mon internat et depuis, c’est malheureusement resté. On s’entend que ce n’est pas très professionnel d’entendre un médecin se faire appeler Dr. Princess, mais en même temps, ça n’effraie pas les gamines qui arrivent souvent avec leur poupée et leur couronne en plastique sur la tête. Bref, le tout est venu de mon mauvais surnom et donc, d’un lien douteux avec ce dernier. Sissi, ça ne vous rappelle pas quelque chose ? L’impératrice ? Princesse Sissi, alors ? Voilà. Dr. Princess, c’est moi, à Seattle Grace.

SOME COFFEE, CHOCOLATE… AND TEQUILA – Je ne sais pas quelle quantité de café je prends toujours les jours. J’arrive à l’hôpital avec une tasse et combien suivent, je ne sais pas, mais je sais que j’en ai besoin pour pouvoir faire des heures de fous à l’hôpital. J’adore prendre du chocolat aussi. Souvent, même j’apprécie un bon café moka, avec crème fouettée et brisures de chocolat, évidemment. Il arrive que pour me donner de l’énergie, je prenne une bonne palette de chocolat mais, je dois l’avouer, ça risque d’être ma sorte de drogue à moi. Par chance que je m’entraine dès qu’il m’est possible de le faire, souvent en faisant un jogging le matin en me levant, peu importe l’heure, ainsi, mon corps endure plus facilement le chocolat et le café. Puis, il y a la tequila. Un bon ami à moi, quand ça ne va pas comme je veux. Après un long quart de travail, par exemple.

I NEED TO BREATH – Mon asthme est une partie importante de ma vie et de mon histoire, malheureusement. Par chance qu’elle n’est pas liée aux efforts, malgré que je doive évidemment toujours avoir mes pompes avec moi. Mon pire ennemi est certainement mon stress et mon asthme. Dès que quelque chose m’inquiète, si je stress –ce qui peut m’arriver souvent, les stress que je n’arrive pas à calmer-, il est possible que je fasse des crises d’asthme et c’est terrible. J’ai même déjà été hospitalisée quelques fois pendant mon enfance du à des crises incontrôlables. Si je me fâche trop, il m’arrive de manquer d’air et de chercher ma respiration qui, si je ne retrouve pas mon calme, je risque de m’attirer une autre crise, ce que j’essaye d’éviter, principalement au boulot. C’est bien le pire moment où cela peut arriver, mais avec tout ce qui m’inquiète ces derniers temps, me rendent plus sensible aux autres stress.

TOO ATTACHED – Oui, je m’attache facilement. Il est vrai que je n’ai pas de difficulté à accorder ma confiance et que parfois, c’est mauvais. Très mauvais, car il est difficile de se protéger soi-même lorsque l’on s’attache à n’importe quelle personne qui se rapproche. Encore, après, même si ma confiance devrait être brisée, il m’est difficile de me détacher de quelqu’un. J’ai bien beau lui en vouloir, me dire que je le déteste, je vais rester accrochée en me disant que je me hais de ne pas m’éloigner le plus loin que je le peux. Avec mes patients, je deviens souvent sensible à leur cas. Je prends très personnel la guérison et les opérations de mes patients, bien que j’essaye de rester neutre. Il est important pour moi de faire en sorte qu’ils aillent mieux, comme tout bon médecin. Simplement que parfois, mes efforts sont altérés quand ça ne vaut plus la peine de sauver le patient.

I WANT A BABY … NOW! – C’est assez l’attente, c’est éprouvant, démoralisant. Les jours avancent et l’horloge biologique aussi. Je ne veux pas d’enfants à 35 ans, j’en veux MAINTENANT. Je le sens au plus profond de moi que c’est le temps, que j’ai besoin d’être mère, de m’occuper de mon bébé à moi, pas seulement de ceux des autres, bien que j’aime mon travail. Encore, personne ne semble comprendre à quel point c’est une étape importante pour moi, de fonder ma propre famille. Bien sûr, je veux rencontrer la bonne personne et avoir une vie stable, mais … combien de temps devrais-je attendre encore ? J’en ai assez de voir les années passées sans que j’aille la moindre chance d’avoir un enfant. Impossible de trouver la bonne personne, encore moins quand je repense à Dimitri qui était tout sauf la personne parfaite pour le rôle de père. Pourquoi je craque pour les idiots ? Pourquoi je ne rencontre pas un beau médecin qui serait heureux d’avoir une famille avec moi et qui comprendrait en même temps mon mode de vie occupé ? Je n’ai pas encore songé à d’autres manières … mais je sais parfaitement que si la grossesse tarde trop, je vais sérieusement penser aux autres techniques …

DIDI & PRINCESS, THEY’RE AWESOME – Ensemble, nous avons parfois l’air immatures –dans son cas, c’est normal, pas dans le mien, évidemment- et certainement pas professionnels. On s’amuse bien sur notre étage, en plus d’avoir des spécialisations techniquement liées dans un sens. Ça me fait du bien de pouvoir rigoler comme ça avec lui et c’est bien les moments pendant lesquels je démontre mon côté un peu énergique et dynamique. Mais oui, parfois, on semble gamins, à se promener dans les couloirs, nos dossiers en main et à s’appeler en criant « Didi » ou Princess. Il ne faut pas s’inquiéter, avec le temps, les infirmières se sont habituées et n’ont plus essayé d’envoyer ce genre Edison en psychiatrie … pas pour ça, en faites. J’adore rire de lui, comme il le fait aussi. Personnellement, ça rend l’atmosphère plus agréable et j’ai l’impression d’oublier mes petites inquiétudes. Didi, c’est mon côté amusant, rigoleur et immature. Les autres le savent, ils n’en disent plus rien et ça fait même rire quelques patients, alors on n’a pas à se gêner d’agir parfois comme des enfants qui savent guérir.

lining up to inspect you

I WAS THE SECOND MOM – Je fixais sagement le plafond de ma chambre, ne laissant aucun son me déranger. De toute manière, il n’y avait aucun bruit dérangeant qui s’échappait autour de ma chambre alors que je me laissais finalement retomber dans le sommeil. J’évitais de fermer les yeux trop longtemps : j’allais devoir me lever bientôt car, comme toujours, maman ne devait pas être à la maison ou, alors, enfermée dans son bureau à dire qu’elle ne veut pas que personne la dérange. Papa ferait le train entre quelques dossiers posé à côté de son café et de ses toasts et les différentes tâches pour s’assurer que tous ses enfants aillent bien, qu’ils aient ce dont ils ont besoin. Évidemment, c’était moi qui lui faisais le compte-rendu de ce qui était nécessaire pour tout le monde. J’étais, en plus de jouer le rôle de mère , aussi comme une nounou de service qui rappelait les rendez-vous médicaux, les spectacles de ballet et les pratiques de hockey. Bien sûr, parce que ma mère était bien trop préoccupée par sa carrière pour vouloir bien jeter un coup d’œil aux bulletins de ses enfants ou pour leur acheter de nouvelles paires de pantalons. Au moins, on ne manquait de rien … si on oubliait maman qui prenait ses priorités aux mauvais endroits. « SISSI ! PAPA, MAMAN ! » Je me levais de toute vitesse, courrait à toutes jambes hors de ma chambre, car je savais que ce n’était pas un cri à prendre à la légère. Je connaissais suffisamment bien mes deux frères et ma sœur pour savoir quand il fallait prendre leurs paroles au sérieux. « SISSI ! C’est Maxwell ! Où est papa ? Et maman ?! » J’arrivais à temps dans la chambre que mes deux frères partageais pour voir Maxwell, le plus jeune qui n’avait que six ans, vomir tout ce qu’il avait dans le corps sur le sol, la tête penchée à l’extérieur de son lit. La plus vieille de mes cadettes paniquait et essayait de tout me raconter alors que j’essayais de comprendre la situation comme la préadolescente que j’étais. « Je vais chercher papa ?! » Je soupirais, regardant ma sœur puis mon autre frère pour m’asseoir près du plus jeune si pâle. « Cassidy, tu vas chercher un sceau dans l’armoire du couloir. Evan, tu cours chercher papa, il doit être encore en train de lire son journal, dis lui que c’est urgent et d’emmener de l’eau. » Je prenais de grandes inspirations, frottant le dos de mon frère puisque c’est tout ce que je pouvais faire pour le moment. Le calmer alors qu’il pleurait en même temps de faire sortir l’eau de son estomac vide. Il pleurait, disait qu’il souffrait et j’essayais de le convaincre que tout allait bien aller. Je pris le sceau que me tendais Cassidy pour permettre à mon frère de vomir dedans, plutôt que sur le plancher et me leva pour attraper la serpillère qu’elle m’avait aussi emmené. Elle paraissait si blême. « Cassidy, sort de la pièce. Arrête de regarder, tu ne vas pas bien. » Je devais me préoccuper d’un enfant à la fois, au moins du temps que papa arrive. Maxwell allait mal, trop mal pour le laisser ici de cette manière, il fallait l’emmener à l’hôpital le plus rapidement possible. Sans même me coiffer et me changer, je m’assis à l’arrière de la voiture, Maxwell contre moi, le sceau dans mes mains pour le voir pleurer et s’épuiser encore et encore. « Mama … Mama … » Je lui glissait doucement la main sur le dos, prenant de grandes inspirations pour ne pas étouffer, sentant l’air qui se comprimait dans mes poumons. « Maman va peut-être venir plus tard … Je suis là moi. Sissi est là pour toi, tout va bien aller Max … »

…BUT I NEEDED A MOM TOO − On était à l’hôpital et je restais près de Maxwell pour m’assurer qu’il se sente en sécurité et réconforté. Il avait peur et il avait mal, même s’il avait finalement arrêté de vomir. Je regardais autour de moi et dans la salle, je ne voyais que papa. Maman était au courant et elle ne s’était toujours pas pointée. Je serrais doucement les épaules de mon cadet près de moi qui n’avait pas arrêté de toussoter et de hoqueter avec ses pleurs que je n’arrivais pas à cesser. Il palissait de plus en plus alors que papa faisait les cent pas puis allait nous chercher quelque chose à boire dans la distributrice plus loin. « Tout va bien se passer, Max … Je suis là, tout va bien aller, tu vas voir un médecin bientôt. » Silence, aucune réaction. Je tournais la tête pour le voir glisser de mon épaule et pour avoir le temps de l’attraper avant qu’il ne tombe sur le sol.Il était mou comme une poupée de chiffon et je n’y comprenais rien. « MAX ? MAXWELL ?! PAPA ! Quelqu’un, il a besoin d’aide, il a perdu conscience! » Je paniquais alors que des infirmiers se jetaient sur nous pour aider Max et le mettre finalement sur une civière. Mon père revenait en courant et je ne pouvais détacher mon regard du gamin de six ans qui s’éloignait avec un tas de sarraus blancs autour de lui. J’essayais de rester forte, la gorge serrée, suivant mon père pour pouvoir savoir ce qui se passait avec Maxwell. « Il allait bien … Il respirait, il me parlait et puis … finalement, il est tombé. Je n’avais même pas remarqué qu’il allait perdre connaissance ! » « Arrête, tu ne savais pas … Calmes-toi. » Me calmer alors que je voyais les médecins tourner autour du lit où mon frère semblait miniature ? Les regarder prendre pleins de constantes, lui planter finalement des aiguilles dans les bras alors qu’il avait un rictus de douleur au visage ? Rester calme … Respirer… Respirer devenait difficile. Mes poumons s’enflammaient et l’air d’y rentrait plus. Je n’entendais plus rien, trop préoccupée à calmer mon asthme, encore une fois. Je n’avais même pas la force de dire quoi que ce soit à mon père, aucun mot ne voulait sortir de ma bouche. Je n’avais même pas mes pompes. « Sienna ? Sienna, qu’est-ce qui arrive ? Respire, tiens, assied toi.» Il m’était devenu impossible de respirer. De me calmer et de reprendre mon souffle, ça ne fonctionnait plus. Le stress de voir mon petit frère si mal sans que je ne puisse rien faire n’aidait pas non plus à la situation… Rien n’allait, alors que je me sentais faiblir.

« Sienna ? Tu sais que tu ne sors pas sans tes pompes ! Tu vois ce qui arrive ? » J’ouvrais doucement pour voir le visage se détailler devant moi. Habillée de son tailleur, son téléphone toujours dans sa main et un air sévère, comme si je venais de faire la pire des idioties. « Maman ? … » « Qui veux-tu que ce soit ? C’est toujours moi, la mère, à ce que je saches. » « Et … il est où papa ? Maxwell ? Je regardais autour de moi, remarqua la pièce dans laquelle j’étais, une autre chambre d’hôpital. J’avais un blanc en tête, je me rappelais simplement de mon souffle court et d’aucun bruit autour de moi. Je jetais un rapide coup d’œil à la machine à ma gauche qui prenait mon pouls. « Ton père est avec Maxwell. Il subit encore des examens. Il doit se reposer. Tu sais ce que le stress te crée, alors pourquoi tu continues à t’acharner là-dessus. T’as fait une autre crise d’asthme, tu n’aides personne comme ça ! » Je soupirais, ne regardant pas ma mère dans les yeux. « Il faut bien quelqu’un pour prendre le rôle de mère, à la maison … »

HOW TO FACE DEATH – « Dr. Fawkes, je vous laisse ouvrir ? » Un petit sourire aux lèvres caché par le masque, je me dépêchais d’attraper le scalpel pour faire l’incision au niveau du torse du patient, en m’appliquant mais aussi, en m’assurant de prendre le moins de temps possible. On ne savait jamais ce qui pouvait survenir en quelques minutes et il valait mieux perdre le moins de temps possible. Ses constantes avaient diminuées et on ne prévoyait rien de bon. L’idée que j’étais interne et que je puisse ouvrir moi-même le corps du patient sur la table d’opération me rendait heureuse mais surtout, méticuleuse. On n’avait pas le droit à l’erreur et je devais en avoir pris conscience avant de pouvoir un jour devenir moi aussi, médecin titulaire. « Très bien, vous faites du beau travail, Dr. Fawkes. N’allez pas plus bas, on va pouvoir travailler sur le cœur. Allez tout le monde, faisons en sorte que son cœur continue à battre avec plus de facilité après cette opération. »Avec le temps, les internes participaient davantage aux chirurgies, ce qui rendait l’internat beaucoup plus intéressant que de faire les visites pré-op’ et post-op’. Les titulaires devaient nous préparer à la résidence et j’espérais devenir un aussi bon titulaire, un jour, que le Dr. Stahl. Je n’avais aucune idée de la spécialité que j’allais choisir, j’avais ma résidence pour cela, mais du moins, j’appréciais travailler et apprendre avec ce docteur patient et amoureux de son travail. Plusieurs internes l’adoraient pour son physique, peu de gens pouvaient dire le contraire. Il restait pourtant très professionnel … enfin, quand il devait l’être. « Alors, que pouvons nous apercevoir ici, Dr. Fawkes ? » Je m’approchais un peu plus pour bien voir le cœur devant mes yeux. « Eh bien, nous pouvons voir … l’amincissement qui semble se produire au niveau de l’aorte. Le sang pousse trop … » Le sang poussait trop, beaucoup trop, assez pour percer finalement l’artère pourtant si solide. Sa sténose aortique créait de graves problèmes au niveau du cœur et évidemment, à la circulation du sang. « Aspiration ! Il y a trop de sang dans la cage thoracique ! » Ça allait se régler. Tout le monde bougeait dans le bloc et je faisais ce que me demandait mon titulaire, retenant les outils alors qu’il essayait de régler le problème. « La formation du caillot rendait la pression trop grande au niveau de l’artère. Il faut l’enlever rapidement et suturer. C’est délicat. » Il bougeait, sans stress apparent. Il savait ce qu’il faisait et je souhaitais qu’un jour, je sois comme ça aussi. « Dr. Stahl … » « Allez, aspiration. Je ne peux rien faire avec tout ce sang ! » « Dr. Stahl, on a un autre problème …

TIME OF DEATH, 10 :54 PM − « Respire … On ne peut pas sauver tous les patients. Des complications, ça arrive. » Je prenais de grandes respirations pour retrouver un débit d’air normal, assise dans une salle de repos. J’avais littéralement paniqué en voyant qu’ils faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour arrêter les saignements causés par d’autres caillots que nous n’avions pas vu, alors que rien ne se produisait. Je venais de participer pour la première fois à la mort d’un patient, je l’avais vu mourir … « Je n’ai aidé en rien … J’ai paniqué. « Hey, c’est normal, de toute manière, on ne pouvait vraiment plus rien faire … T’as fait ce que tu avais à faire, aujourd’hui. Tu as bien travaillé, Sienna. » Je relevais les yeux vers mon titulaire, mon modèle. Il était là, calme, à essayer de me rassurer et, encore une fois, ça fonctionnait. Il m’aidait à passer à travers mon internat, sans jamais ne me prendre en préférences contrairement à certains. « Comment puis-je souhaiter devenir une bonne résidente si je panique à l’idée de voir un patient mourir, Nicholas ? » Il posa sa main sur mon dos, me fit un petit sourire charmant que j’adorais. « Nous sommes tous passés par là, c’est le premier patient que tu vois mourir sur la table, non ? Respire, ça va venir ... C’était encore un peu inconnu pour toi, c’est différent de l’observatoire. La première fois, c’est toujours plus difficile. Tu vas être une excellente résidente, ça se voit. » Je lui souriais doucement, soulagée par ses mots. Il m’embrassa sur le front avant de se lever et de quitter la pièce. « Reposes-toi, maintenant … »

knocking now upon your door

Moi c'est Meliie ou Electriic. Le sex symbol sur mon avatar c'est Abbie Cornish, et c'est un personnage prédéfini. Je me dois de remercier wild child pour l'illustration de ma présentation, et Bazzart pour m'avoir fait découvrir Dying on a table. Un dernier mot avant de clore le sujet : Depuis le début des vacances, mon horaire ressemble à : Grey’s, Grey’s, Grey’s et ça tombait bien, j’avais envie de m’inscrire sur un nouveau forum. Magie (:.