Roses have thorns

Rose Caldwells-Gibson
♫ move along just to make it through ♫

also known as Rosie

you're good as new

✂ âge : 28 ans
✂ date et lieu de naissance : 10 mars 1982 à New-York
✂ statut : veuve
✂ travail : assistante sociale
✂ groupe : Patients

lost amongst our winnings

La première fois que Rose est allée dans un hôpital, c’était lorsqu’elle s’était cassée le bras étant petite. Ce n’était pas forcément un bon souvenir, mais cela ne la traumatisa pas non plus. Rose n’a pas de hantise des hôpitaux. Jusqu’à récemment. Quand son mari fut blessé et emmené à l’hôpital, le bâtiment sembla changer aux yeux de Rose. Les murs étaient trop blancs, tout était trop propre, l’odeur prenait la tête. Les hôpitaux prirent un autre aspect pour Rose, un aspect plus hostile. Ils sont maintenant synonyme de souffrance et de mort, plus que de guérison et vie. Mais puisqu’elle est enceinte, elle doit aller régulièrement à l’hôpital pour s’assurer que sa grossesse se passe bien. Alors malgré un léger malaise, Rose n’a pas trop de problème ou de révulsion avec les hôpitaux.

answer to all your fears

Rose avait un tempérament fougueux, impétueux. Elle est toujours impatiente, elle déteste attendre. C’est une jeune femme têtue et obstinée. Quand elle veut quelque chose, elle fera tout son possible pour l’obtenir. Rosie est du genre direct, elle ne tourne pas autour du pot et dit ce qu'elle pense. C’est difficile de lui faire oublier une idée une fois qu’elle l’a en tête. Il lui arrive d’agir spontanément, sans réfléchir. Mais d’un autre côté, elle peut être quelqu’un de très doux, d’attentionné. Elle est toujours à l’écoute des autres et un sourire aux lèvres. Rose est quelqu’un de positif, elle voit toujours un verre à moitié plein. C’est une jeune femme motivée qui n’a pas peur de travailler pour arriver à ce qu’elle veut. Décrire son caractère ne suffit pas, ceux qui la connaissent savent qu’il y a dix choses à connaître sur Rose :
◊ elle a toujours besoin d’un café le matin sinon elle ne peut pas bien démarrer sa journée ;
◊ elle se ronge les ongles dès qu’elle est anxieuse ;
◊ quand elle ment, ses pommettes deviennent toutes roses ;
◊ depuis qu’elle est enceinte, elle ne peut pas se passer des chocolats fourrés au beurre de cacahuète (très caloriques mais tellement bon !) ;
◊ elle est un brin bordélique et déteste faire le ménage ;
◊ si une de ses amies ne l’avaient pas empêchée, elle aurait repeint la chambre du bébé en rose bonbon, du sol au plafond ;
◊ elle s’est fait enlever un tatouage qu’elle avait fait en arrivant à Seattle ;
◊ elle fait un footing au moins une fois par semaine ;
◊ elle n’aime pas le caramel ;
◊ elle n’aime pas prendre le taxi.

lining up to inspect you

Le matin du 10 mars 1982, Rose Caldwells vit le jour dans un hôpital de New-York. Elle est la dernière d’une famille de trois enfants, et la seule fille. Madame Caldwells était contente d’avoir une fille dans ce petit monde d’hommes. Sa famille n’était pas riche, mais ils ne manquaient de rien pour autant. Elle fut élevée entourée de ses deux grands frères, d’une mère au foyer et d’un père surprotecteur. Mais elle eut la chance de naître dans une famille unie et aimante. Son enfance se déroula normalement. Elle était un peu casse coup, surtout sous l’influence de ses frères. Durant la plus grande partie de son adolescence, Rose était un garçon manqué. Elle est direct, têtue et ne met que des jeans. Elle se bagarre même de temps en temps. À la fin du lycée, elle rentre à l’université de New-York, NYU. Rose n’est pas une élève exemplaire ou première de la classe, mais elle est bosseuse et arrive à se débrouiller. Au fil des années, son côté garçon manqué s’est estompé. Rose n’a pas trop de problème avec ses amis ou ses petits amis. Elle n’est pas du genre à passer son temps en soirée, mais la jeune femme n’est pas une asociale non plus. En somme, elle a eu une vie assez simple et banale. Rose est entrée rapidement à l’école de police et elle brilla tout aussi rapidement. Ayant grandie avec deux frères aînés, elle a appris tôt à savoir se battre et elle a pris des cours. La jeune femme a toujours entretenu sa forme. À 24 ans, elle obtient un poste à Seattle.

Rose emménagea dans un petit appartement en centre ville. Au bout d’un an, elle fut promue inspecteur. Lors de sa première enquête en tant qu’inspecteur, la jeune femme dû coopérer avec le FBI. L’agent du bureau fédéral sur cette même affaire était un certain Matthew Gibson. « Je savais que j’aurais dû intégrer la police plutôt que le FBI, ils embauchent de plus jolies filles. » Rose ne leva même pas les yeux du dossier qu’elle était en train de lire. « Dommage, vous êtes du FBI, on peut se reconcentrer sur l’affaire maintenant ? ». Pour elle, il était juste un de ses hommes qui était un peu trop sûr de lui et qui attirait l’attention sur lui. Pourtant, durant l’affaire sur laquelle ils devaient collaborer, Rose apprit à le connaitre et à l’apprécier. « Allez juste un verre, pour fêter la fin de l’affaire ! ». Rose refusa tout d’abord, soupira, mais l’insistance et le sourire ravageur de Matthew finirent par avoir raison d’elle. La jeune femme accepta, et au final, le verre fut suivi d’un autre, puis encore d’un autre pour se conclure par un baiser. Ils passèrent la nuit ensemble. Un schéma classique. Huit mois plus tard, ils s’installaient ensemble. Ils se disputaient souvent, pour des détails mais ils se réconciliaient toujours. Rose le présenta à sa famille et Matthew eut droit à un véritable interrogatoire de la part de père de la jeune femme et de ses deux frères. Il s’en sorti haut la main.

« Rose, qu’est ce que tu fais ? » « Rien, rien… » « Attends, tu ne fouilles quand même pas dans… ? Descends de là ! ». Matthew attrapa la jeune femme par la taille et la poussa en arrière pour qu’elle descende de la chaise où elle était montée pour fouiller dans une des armoires de leur chambre. Ils tombèrent en arrière sur le lit, et les boîtes que Rose essayait d’atteindre tombèrent avec eux. Elle savait que son petit ami lui cachait quelque chose et elle voulait savoir quoi. Quand elle a une idée en tête, la jeune femme ne la lâche pas. Une petite boîte noire s’était ouverte, laissant au sol une bague, assez simple avec un petit diamant. Rose regarda tour à tour la bague et Matthew, ses yeux s’agrandissant d’étonnement. « Matt ? C’est bien ce que je pense que c’est ? » « Je lis pas encore dans les pensées chérie, mais oui sûrement. Je voulais t’emmener au restaurant et te demander ta main le jour de la Saint Valentin, mais comme d’habitude, il a fallu que tu fourres ton nez partout ! Pour une fois, tu n’aurais pas pu…». Le jeune homme n’eut pas l’occasion de finir sa phrase que Rose l’embrassait déjà et il pouvait être certain que la réponse de cette dernière était forcément oui. Leur mariage fut simple. Ils avaient invité toute leur famille et leurs amis. Ce jour restera à jamais comme le plus beau jour de leur vie. Quelques mois après leur union, Rose démissionna de son poste pour obtenir un nouveau travail comme assistante sociale. Depuis quelques temps déjà, son travail ne la satisfaisait plus. Elle avait suivi des cours en parallèle pour pouvoir devenir assistante sociale, soutenue par son mari. Ils étaient heureux. Leur mariage se passait à merveille, ils n’avaient pas vraiment de problème d’argent et leurs travails les satisfaisaient pleinement, même si Rose avait un peu peur à chaque fois que Matthew partait sur le terrain.

« J’ai eu les résultats du médecin ce matin… » « Alors ? Ils savent ce que tu as ? Ça doit pas être grand-chose, mais avoir des nausées presque tous les matins, ça ne doit pas être très agréable à force. » Cela faisait plusieurs jours que Rose était malade. Au début, le médecin avait simplement pensé qu’elle avait attrapé froid, ou quelque chose du genre. Sauf que les médicaments n’eurent aucun effet et les nausées étaient toujours là. « C’est… un parasite. Le genre de parasite qui restent neuf mois, qui grandit. Il me reste un mois pour m’en débarrasser, sinon ce serait illégal mais apparemment les femmes adorent ces parasites : elles leurs mettent des bonnets et elles les amènent au parc avec d’autres parasites. Les hommes aussi d’ailleurs… » « tu as de la fièvre ? J’ai l’impression que tu divagues là ! » « Matt, je suis enceinte. » «  Là, c’est plus clair comme message. ». Rose avait essayé de blaguer un peu, pour se détendre, mais ça n’avait manifestement pas marcher. Un silence pesant suivit. Rose regardait par terre, ne sachant pas quoi dire, ni quoi faire. Elle avait réfléchi toute la journée à comment annoncer ça à son mari, à imaginer comment il réagirait. « Je… je sais que ça parait tôt, ça ne fait qu’un an qu’on est marié. On avait parlé d’avoir des enfants, mais on ne s’y attendait pas maintenant. Enfin, je comprendrais si tu ne veux pas de cet enfant. ». Matthew restait toujours silencieux et semblait pensif. Rose était perdue, et le fait que son mari ne réagisse pas commençait à l’énerver. « Tu crois que mon bureau est assez grand pour une chambre d’enfant ? ». La jeune femme le fixa un instant pour voir s’il était sérieux et un sourire illumina son visage. Une vie heureuse s’annonçait pour le couple de jeunes mariés. Évidemment, à partir de ce soir-là, Matthew devient surprotecteur envers sa femme. Rose était touchée par cet élan mais elle étouffait un peu parfois, comme quand elle était jeune.

Quand on est marié à un policier, un pompier, un soldat, on sait qu’il y a toujours un risque qu’il lui arrive quelque chose : qu’il soit blessé ou même tué. On en avait surtout conscience lorsqu’on avait fait ce métier soi-même aussi. Rose avait conscience de cette éventualité. Elle avait toujours une légère boule au ventre quand elle savait son mari dans une intervention dangereuse. Mais ces derniers jours, la joie d’avoir un enfant avait outre passé tout le reste. La jeune femme était heureuse et avait l’impression que rien ne pourrait lui arriver. La vie était belle. Jusqu’à ce coup de fil. Encore classique comme schéma. Tout le monde qui suit un minimum les séries américaines sait que les femmes des policiers blessés ou tués reçoivent un appel et on les voit s’effondrer au téléphone, en larmes. Quand Rose reçut cet appel, quand l’agent spécial qui travaillait avec Matthew lui apprit que ce dernier avait plusieurs blessures par balle, qu’il était conduit à l’hôpital, la jeune femme ne s’était pas effondrée en pleurs. Son premier réflexe avait été de prendre son manteau et les clés de sa voiture. Elle arriva en un temps record à l’hôpital de Seattle. Après avoir couru dans les couloirs de l’hôpital, la jeune femme trouva enfin un médecin capable de lui dire ce qu’il se passait. Son mari était encore au bloc opératoire, ses blessures étaient graves mais l’opération semblait bien se dérouler. Plusieurs heures plus tard, Rose était au chevet de son mari, à lui tenir la main en attendant qu’il se réveille. Selon les médecins, son état était stable, mais ils devaient attendre qu’il ait passé la barre des 24h pour être sûr qu’il soit hors de danger. Quand il se réveilla, sa femme était encore là et elle lui adressa un sourire rassurant. Malgré un mal de tête, Matthew arrivait à avoir une discussion cohérente. « Quand on rentrera, il faudra qu’on commence à réfléchir à des prénoms, pour le bébé. Que penses-tu de… William ? » « William ? Non je suis sûr que ce sera une fille. » « Ah oui ? Tu es devin maintenant Matt’ ? ». Au moins, il avait réussi à la faire sourire l’espace d’un instant. Il n’aimait pas la voir inquiète comme ça. Il réussit à la convaincre de rentrer à l’appartement pour la nuit, elle pourrait très bien revenir le lendemain matin. Après lui avoir dit un « je t’aime », Rose rentra chez elle.

« Tu avais raison, le médecin a dit que c’était une fille… ». Rose essuya discrètement les larmes qui coulaient sur ses joues. Elle s’était promis de ne pas pleurer cette fois. Mais comme toujours, elle n’avait pas réussi. Elle se baissa et déposa le bouquet de fleurs qu’elle avait acheté avant de venir sur la tombe de son mari. Il n’avait pas tenu la nuit à l’hôpital. Rose avait été appelée en plein milieu de la nuit, mais elle était arrivée trop tard. Cette mort prématurée, elle n’y était pas préparée, et cela faisait encore plus mal qu’elle ne l’avait pensé. Pendant des semaines, elle était restée silencieuse, elle était comme un fantôme. Elle était là sans être là. Sa famille avait été d’un soutien indispensable et ils étaient rentrés seulement deux mois après à New-York. Rose est maintenant enceinte de 6 mois. Elle va souvent à l’hôpital où son mari est mort, car c’est là qu’est le médecin qui la suit. Elle vit toujours dans le même appartement et son père l’a aidé il y a quelques mois à réaménager le bureau pour qu’il puisse accueillir le bébé à naître. Du fait de sa situation, son employeur lui a accordé un congé maternité plus long, ce qui fait qu’elle est déjà en congé. Rose en profite pour ranger toutes les affaires de son mari dans des cartons, se préparer à l’arrivée de sa petite fille, mettre de l’ordre dans sa vie.

knocking now upon your door

Moi c'est Fantine. Le sex symbol sur mon avatar c'est Jennifer Garner, et c'est un personnage inventé. Je me dois de remercier Corpse Heart pour l'illustration de ma présentation, et Bazzart pour m'avoir fait découvrir Dying on a table. Un dernier mot avant de clore le sujet : Bouh ! Je vous ai fait peur ? (a) Ce forum m'avait l'air sympathique, avec une bonne ambiance et actif, c'est pour ça que je me suis inscrite .